En 1997, avec la brebis Dolly, le grand public découvrait les clones. En France, l’Institut national de la recherche agronomique a conçu une trentaine de vaches clonées. Des animaux de laboratoire sur lesquels, dans l’Hexagone, seule l’expérimentation scientifique est permise. Mais ailleurs, aux Etats-Unis ou au Brésil par exemple, la production commerciale et la consommation de ces clones sont autorisées. Qu’en est-il en Europe ? Mange-t-on de la viande clonée sans le savoir ? Sans être clonés, d’autres animaux sont génétiquement modifiés pour améliorer leurs performances. Ainsi, au Canada, une entreprise élève des saumons transgéniques, qui grossissent trois fois plus vite qu’un saumon normal. Ces innovations sont-elles une avancée ou font-elles courir un risque à l’humanité ? La révolution des assiettes est-elle en marche ? Enquête.
Cela fait partie des sujets associés à de fortes incertitudes, notamment au regard de leurs potentiels effets sanitaires. Dans ce genre de configuration, à mon sens, le minimum est d’informer le consommateur sur la présence de ce type d’ingrédients, pour qu’il puisse disposer de l’évitement prudent dans ces options de choix.
Le dernier PNNS précise : “Les informations obligatoires figurant sur l’étiquetage permettent de renseigner le consommateur sur la composition des aliments au-delà des données nutritionnelles synthétisées par le Nutri-Score. Y figurent en particulier les additifs (colorants, conservateurs, antioxydants, etc.), arômes, allergènes, OGM, ingrédients sous forme de nanoparticules, etc.”